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La Case à Palabres- Salon de Provence

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Amélie

Amélie

Le café se trouve à Salon-de-Provence, dans le centre-ville, dans une rue peu passante.

Étaient présents pour l'APUCAA : Élise, Georges et Franck.

Personnes rencontrées : Paul co-gérant du café (homme qui fait tout sauf la cuisine) et Denise cogérante itou (cuisinière).

Particularité : le café est une SCOP et non une association.


Après les présentations, Paul nous explique qu'il a été aidé par PLACE, qui s'occupe de conseil et d'audit pour les structures alternatives. Son interlocuteur a été M. OSWALD Philippe. Paul apprécie OSWALD car il est pragmatique et concret.

Paul indique que PLACE est membre de MINGA (et rajoute que « même si on peut critiquer Minga, ceux sont des gens professionnels et intègres dans leur engagement »)


Question : « Comment est né le lieu ? »

Paul et Denise étaient amis. L'un était instituteur. L'autre avait des capacité d'accueil et de cuisine. Leur but : monter leur entreprise en ouvrant un lieu qui les fasse vivre pour changer de métier, sans subvention (à terme). Ils ont rencontré l’Équitable café. Ont suivi une formation de sept jours avec PLACE. Sur les conseils d'Oswald, ils ont créé une association (l’Équitable salonaise ) pour fédérer un groupe important de gens motivés par le projet avant d'ouvrir le lieu. Se lancer seul c'était aller dans le mur.

La première réunion de l'association : août 2003. Ouverture du café : décembre 2004.

Question : « Quels sont les éléments qui ont ralentis le projet ? »

Trouver un local bien placé. Ils ne sont d'ailleurs pas satisfait de l'endroit car là où ils sont il n'y a pas de passage. Du coup seuls les gens qui connaissent le lieu sont susceptibles de passer et pas monsieur « tout le monde ». Cela les prive d'une partie des habitants de Salon.

Il n'a pas non plus été facile de convaincre les banques. C'est finalement la NEF qui a financé.

Aujourd'hui : Denise doit partir à la retraite. Il faut un nouvel associé. Pour l'instant, pas de candidat susceptibles de prendre reprendre les rênes à la hauteur de leurs attentes.


Question : « Quels sont les éléments qui ont accéléré le projet ? »

Il y a en premier lieu les gens qui les ont soutenu depuis le début de l'aventure, ça a été vital pour la réalisation du projet. Par exemple, 40 personnes ont aidé pour les travaux.


La question a dérivé sur le financement.

Soit un budget initial total de 117 000 € (cf Tableau sur le blog).
http://cafeassociatifaixois.over-blog.com/article-compte-rendu-de-la-rencontre-a-la-case-a-palabres-mercredi-1er-fevrier-2012-99175259.html


Paul et Denise ont investi 20 000 € de capital et 20 000 € de prêt.

La SPCE (société en participation), amis qui ont prêté de l'argent.

Prêt de la Nef à rembourser en 7 ans.

Le Conseil Régional et le Conseil Général ont donné une subvention d'équipement (service concerné : service de l'emploi).


Au sein du budget, il y a eut 18 000 € pour le droit au bail, 30 000 € pour les traveaux, 28000€ pour l'équipement et 30 000€ pour le fond de roulement. Le fond de roulement correspond au disponibilités nécessaires pour faire tourner la boutique (des sous d'avance pour pouvoir payer le loyer, les salaires et les fournisseurs...)

Question : « Comment sont réparties les taches (bénévoles, salariés, gérant) ? », question qui a dérivé sur la préparation des animations.

Paul et Denise : 80% du travail (cuisine, ménage, service à table et au bar, vaisselle). [Georges a noté 98%]

Un adhérent va chercher du lait à Saint-Andiol.

Un ou deux adhérents mettent le couvert de temps en temps.

Ponctuellement un extra pour le service et de temps à autre pour les grosses soirées, ils embauchent carrément quelqu'un (rémunéré) pour le service.

Au départ, Paul s'occupait de chercher, de planifier et d'organiser les animations mais ce travail bénévole lui prenait trop de temps. L’Équitable salonaise s'en est donc occupée en embauchant une salariée. La salariée a été remerciée récemment car il y avait de gros problèmes relationnels avec Paul. Paul a donc formé une équipe de bénévoles.


Question off : « parlons argent..., voulez-vous ? »

Salaire de Paul et Denise, 800 € chacun pour 55 heures de travail hebdomadaire.

Le repas au café est vendu 8,50 €, 11 € avec le dessert. C'est ce qui rapporte de l'argent. (Les animations, 3,50 € boisson comprise en générale mais une soirée magicien avec repas peut s'élever à 22 €). Le café sert 5000 repas par an. Il y a de très nombreux fournisseurs car le café essaie de s'achalander localement.



Question : « Quels médias relaient vos informations ? »


Journaux de Salon : La Provence, Le Régional.

La brochure municipale : ID Sorties

Il y a une mailing-list aussi. Chaque mois il y a un concert, une conférence militante et une dizaine d'animations régulières (BookCrossing, Chants polyphoniques corses, Discussion anglaise...).


Question : « Avez-vous revu à la baisse votre éthique de par la confrontation au réel ? »

Dans la plus grande majorité des cas non. Toutefois, lorsqu'il n y a pas de solution qui correspondent à 100% à notre éthique, on s'adapte. Par exemple, on arrive pas à trouver que du local (pour les épices par exemple) ou du bio. Et des fois, on va au super marché...

L'indispensable est d'avoir toujours des produits pour la cuisine de bonne qualité.

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