Le Moulin à Café existe depuis 6 ans dans une résidence à Paris. Local construit pour eux. Ils se sont appuyés sur une loi qui stipule qu'il doit exister dans chaque quartier un lieu de convivialité...
Question de la compet' avec d'autres cafés : pas un pb pour eux car mode de fonctionnement spécifique qui les différencie des autres ( chacun vient se servir au bar, passe le balai, range le mobilier, arrange l'espace pour les ateliers, etc. Tout ceci a une fonction éducative et intergénérationnelle intéressante. Les intervenants bénévoles choisissent le chapeau ou pas .
Réglement intérieur pour l'asso, et un autre pour le café. Cela permet de calmer les problèmes d'abus de boisson. Règlements dispos sur Internet. Ils ont une licence 1 (petite licence restauration : vin ou bière à table), limité à 3 verres de vin. Le règlement permet de bien gérer les abus. 4 salariés (1 coordination, et 3 en cuisine, contrats aidés).
Le pb des contrats aidés c'est qu'ils ont une durée limitée, donc les salariés changent souvent... Dépendants des subventions. Si on veut avoir des salariés, il faut démontrer que c'est essentiel pour la vie de l'asso. Etre tous bien au clair quant à nos attentes par rapport au café, à pourquoi on est là et ce que l'on veut apporter au café, et ce que l'on veut recevoir en échange. Il faut un C.A. très solide, équipe dynamique, motivée et stable.
Intervenants : varier pour ne pas lasser, pas plus d'une fois par mois sinon les gens ne reviennent plus. Carte des adhésions : tarif normal, moins fortunés, enfants, adhésions de soutien, assos partenaires. Grille tarifaire pour les boissons. Valeur éducative du Moulin à café : on y apprend la valeur des choses. Lieu pas très accueillant, un peu trop cantine selon Mathilde, pas très chaleureux... Ils pourront nous fournir des docs sur les budgets, subventions, etc. La personne rencontrée était la chef du C.A. L'asso a vécu 3 ans avant l'arrivée du lieu, ela présidente est arrivée à l'ouverture du café, après avoir vu des affiches à plusieurs reprises.
Le petit Ney : construit dans le cadre politique de la ville, car il n'y avait rien à cet endroit-là. Au début c'était un journal pour tenir au courant de ce qui se passait dans le quartier, éviter l'image majoritairement négative du quartier. Puis construction du café, existe depuis 95-96, entre 4 et 7 salariés à plein temps. Job pas pour l'argent, plus par vocation, envie. Ont arrêté la restauration car pas gérable, pas rentable. Règlement intérieur aussi. 500 adhérents. Prix différenciés adhérents/ non adhérents, mais pas selon le statut social. Ateliers payants (1 euro). Pas d'idéologie mise en avant, mais activités proposées aux gens du quartier. Pas d'autofinancement. Les boissons rapportent plus que la nourriture. Produits du commerce équitable, pas forcément plus cher. Lieu créé là car manquait VRAIMENT dans ce quartier. Ils ont été les premiers, donc certain monopole de départ, et ont facilité l'implantation d'autres cafés. Vitrine pour d'autres assos. Activités internes et externes. Pas de discrimination entre jus de fruits et boissons, entre les gens non plus ! « Ici, on laisse son statut social à la porte » Tout est à peu près au même prix, les gens aussi ! Ahah.
- Thé chez toi :
Il y a un truc intérressant pour le thé chez toi : par rapport au lieu : le prix :
idée de locaux possible même pas forcément à louer par rapport au cadastre (mairie), comme ça avec 500 euro, 80 m2 il a réussi à avoir un local
Du coup, quand on voit des locaux innoccupés, hangards désafectés il paraît intérressant de les noter car il n'y a pas de droit au bail on peut donc imaginer un local à Aix pas trop cher.
A Paris, pour la café de la commune libre d'Aligre, arrangement avec le maire, 1 euro symbolique à payer pour le loyer, il vaut donc le coup de prendre RDV avec la mairie, attention il faut peut-être enlever les propos anti mairie sur le blog, la transparence n'est pas forcément évidente, les comptes rendus ne seraient peut être pas nécessaire sur le blog mais à envoyer à chacun ?
Faut il prendre rdv avec la mairie mais pas par mail ! Qui se propose ? Le sujet dérive : la répartition des tâches, qui fait quoi ? Les sujets sont évoqués mais personne n'est investit vraiment.